Palerme. Une ville qui a la rage. La rage de vivre envers et contre tout. Une ville qui fait un peu penser à Istanbul, autre ville ni précisément belle, ni exactement charmante. Non, mais fascinante. De cette fascination qui émane des couches superposées de son histoire. Une ville estomac, faite de chair et d’os. Une ville baroque. La dernière d’Europe, peut-être…

C’est dans ce décor que Monique Rebetez situe son dernier roman « La fille aux abeilles ».  On y suit Léo, jeune architecte en quête de son passé. En quête de lumière.

Il y a bien des années, l’auteure jurassienne a travaillé le verre. C’est une matière très friable qui exige une grande précision. Une matière qui ne se révèle qu’une fois que tout est en place, grâce à la lumière.

Tel un verrier montant son vitrail, Monique Rebetez a construit son histoire sicilienne, jouant sur les contrastes : le sordide et l’exubérance, le silence et le tumulte, la laideur et la splendeur.

AENJ, SLC, BPUN

BPUN