Après 10 ans de succès dans la police judiciaire, l’inspectrice Alice Ginier se retrouve avec un nouveau chef avec qui le courant ne passe pas. La voici chargée d’enquêter sur une succession de décès suspects dans une maison de retraite. Elle s’y rend contre son gré : nulle envie d’être confrontée à un milieu qu’elle considère comme l’antichambre de la mort. Mais Alice découvre, dans cette institution pour personne âgées, que les « vieux » – la société n’ose plus les appeler ainsi – peuvent être bien plus drôles et plus fous que leurs cadets de 20 ou 40 ans. Et tout en cherchant la vérité auprès de mystérieux personnages, gravitant autour de ce lieu chargé de souvenirs et de drames, Alice s’attache à plusieurs résidents flamboyants qui lui ouvrent les yeux sur l’essentiel. Jamais une enquête de police ne lui aura autant appris sur le sens de la vie. Raphaël Guillet aborde dans ce polar la question de la vieillesse et de l’euthanasie avec une sensibilité et une bienveillance hors du commun.

Raphaël Guillet a été journaliste reporter à la Radio Télévision Suisse, durant 40 ans. Il a fait le tour du monde pour mieux raconter les gens d’ici.  A l’âge de 7-8 ans, il est livreur à pied ou à vélo pour la boucherie de son père, à Villeneuve. Il adore ça, car livrer les commandes, c’est entrer dans tous les milieux. Son activité de livreur a été sa meilleure formation journalistique. Il continue encore aujourd’hui à livrer des commandes pour rendre service à son frère, repreneur de la boucherie familiale. Dans le mot livreur, il y a aussi livre. Maintenant qu’il s’est mis à écrire, il espère pouvoir en livrer le plus possible. Il a également été pompiste, espoir du football et aviateur amateur.

Bibliothèque publique de Neuchâtel